Cette agitation peut être source de stress pour les parents qui tentent de la calmer en demandant à enfant de “rester tranquille (ce qui ne fonctionne généralement pas) . Mais l’auteure nous invite plutôt à imiter l’enfant (comme un miroir) au lieu de lutter contre cet élan vital. L’histoire racontée dans son ouvrage est basée sur ce principe. Elle y offre une activité pour accompagner cette agitation.
“Les bienfaits de l’agitation
Affronter l’agitation ambiante nous dérange souvent car, après une journée de travail, nous préférerions plus de tranquillité. Pourtant, les enfants, pleins d’énergie, en jouant avec leur corps, en riant pour des riens, en chantant ou encore en dansant autour de nous, sont source d’enseignements. Cette énergie vitale et joyeuse permet de rester connectés à notre enfant intérieur tout au long de la vie. L’agitation est donc saine et souhaitable, quand elle est sans excès.
Un défi pour l’enfant
Mû par une pulsion de vie qu’il maîtrise mal, ou par la fatigue, l’enfant qui s’agite finit souvent par déborder. Ses mouvements s’éloignent du simple jeu, deviennent brusques et saccadés, il n’écoute rien, et en vient même parfois à se blesser, car il ne se contrôle plus. Il a donc besoin de l’adulte pour retrouver du calme et de l’attention. Notre voix et notre attitude peuvent l’aider à reprendre la situation en main.
Un véritable défi pour le parent
L’agitation provoque chez nous un sentiment d’impuissance, nous avons l’impression de ne plus rien contrôler et cela nous perturbe à notre tour… Nous rentrons alors dans un rapport de force avec notre enfant. Et pourtant, c’est tout le contraire que nous devrions essayer de faire! Et si nous apprenions à aller au-delà de nos automatismes en nous efforcant d’offrir un miroir inversé pour désarmorcer une scène mal partie? Il faut trouver des mots fermes, des gestes plus lents et nous dire: <<Non, il ne me cherche pas. C’est mon rôle de lui apprendre à maîtriser ses émotions en maîtrisant les miennes. »